Apparition de cas de Chikungunya à Kédougou : « globalement ce n’est pas une maladie mortelle » Dr Mamadou Ndiaye

Quarante-sept (47) cas de Chikungunya ont été recensés dans la région de Kédougou en moins de deux semaines durant le mois d’août. Une information révélée par le directeur régional de la santé, docteur Ababacar Mbaye. Le directeur de la Prévention, Dr Mamadou Ndiaye a tenu cependant a rassuré la population. Selon l’homme de l’art, globalement ce n’est pas une maladie mortelle.
Le Chikungunya est transmis par un vecteur aèdes qui ressemble à des cas de paludisme par sa manifestation clinique. Les symptômes de cette fièvre peuvent aller jusqu’à 38° au-delà plus des douleurs articulaire et musculaire mais aussi au niveau de la tête avec des céphalées.
« Ce sont des signes qui en quelques semaines peuvent disparaître malgré les autres signes qui peuvent apparaître » a fait savoir le Dr Ndiaye. Mais ils peuvent avoir des complications chez les personnes âgées qui peuvent aboutir à un décès, a-t-il cependant prévenu. Mais globalement la maladie n’est pas mortelle. Elle évolue de manière spontanée vers la guérison normalement.
Pour lutter contre cette maladie, a indiqué le Dr Ndiaye, il faudra combattre les moustiques vecteurs. « Il faut détruire tout ce qui peut aider ou contribuer à la pullulation des moustiques à l’intérieur ou aux abords des maisons » a-t-il conseillé.
Cette épidémie de Chikungunya a été enregistrée dans les départements de Kédougou et Salemata. Les premiers cas ont été enregistrés au niveau d’un site sentinelle au poste de santé de Dalaba et dans les autres postes du district sanitaire de Kédougou.
La maladie de Chikungunya est apparue depuis 1952 au niveau de la Tanzanie.
Le Dr Ndiaye a indiqué que des équipes d’investigation du Ministère et de l’Institut Pasteur sont sur le terrain pour faire l’évaluation des risques, et apprécié l’ampleur de la maladie.