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Pour L’intérêt SUPERIEUR DE LA NATION: Le mouvement « sonko dégage  » demande au président Diomaye de limoger le premier ousmane Sonko pour la stabilité du pays

Le Sénégal, nation réputée pour sa stabilité démocratique en Afrique de l’Ouest, traverse aujourd’hui une période critique qui interpelle tout observateur averti de la gouvernance publique. Au-delà des clivages partisans et des considérations politiciennes, l’intérêt supérieur de la Nation exige une analyse lucide et objective de l’efficacité de notre architecture gouvernementale actuelle. Cette réflexion s’impose avec d’autant plus d’acuité que les défis économiques, sociaux et diplomatiques auxquels fait face notre pays nécessitent une cohérence stratégique et une stabilité institutionnelle sans faille.
Force est de constater que le style de gouvernance du Premier ministre Ousmane Sonko soulève de sérieuses interrogations au regard des principes fondamentaux de la démocratie libérale. Les attaques répétées et publiques contre les institutions essentielles de la République magistrature, presse, société civile, Conseil constitutionnel ne relèvent pas d’une simple critique constructive, mais constituent une remise en cause systématique des mécanismes de contrôle et d’équilibre qui caractérisent tout État de droit moderne.
Qualifier publiquement des membres du Conseil constitutionnel de corrompus, sans apporter de preuves tangibles ni respecter les procédures judiciaires appropriées, transgresse gravement les normes de déontologie gouvernementale. Cette pratique populiste mine la confiance citoyenne dans les institutions et compromet l’indépendance de la justice que le Président Diomaye Faye s’est solennellement engagé à garantir lors de son investiture.
Plus alarmant encore, on observe une multiplication des arrestations de journalistes, d’opposants politiques et d’hommes d’affaires, orchestrées sur la base d’accusations non étayées et sans respect apparent du principe de présomption d’innocence. Cette instrumentalisation de l’appareil judiciaire révèle une logique vindicative qui s’apparente davantage à un règlement de comptes personnel qu’à une véritable lutte contre la corruption ou l’impunité.
Le Premier ministre Ousmane Sonko a ainsi largement bafoué les libertés fondamentales, mu par ce qui s’apparente à une soif de vengeance plutôt qu’à un souci d’équité et de justice. Cette dérive autoritaire constitue une rupture manifeste avec la tradition sénégalaise de dialogue, de tolérance et de respect des libertés individuelles qui a longtemps caractérisé notre modèle démocratique.
les positions radicales et souvent belliqueuses adoptées par le Premier ministre Ousmane SONKO envers nos partenaires traditionnels France, États-Unis, institutions de Bretton Woods hypothèquent gravement la capacité du Sénégal à mobiliser les financements nécessaires à son développement. Dans un contexte de mondialisation économique et d’interdépendance accrue, une telle posture d’isolement volontaire relève de l’irresponsabilité stratégique.
Les critiques virulentes répétées contre le Fonds Monétaire International, formulées sans propositions alternatives crédibles, ont créé un climat de méfiance préjudiciable aux négociations en cours. Plusieurs accords stratégiques se trouvent aujourd’hui en suspens, non en raison de divergences de fond insurmontables, mais à cause d’une rhétorique populiste qui privilégie systématiquement l’effet d’annonce médiatique à l’efficacité diplomatique.
Le Sénégal ne peut se permettre un isolement économique qui serait catastrophique pour son développement. Notre pays a certes besoin de partenariats équilibrés et respectueux de sa souveraineté nul ne le conteste , mais il a surtout besoin de partenariats effectifs, négociés avec pragmatisme et dans une perspective de long terme. La souveraineté véritable ne se construit pas dans le repli sur soi et le rejet systématique de l’autre, mais dans la capacité à négocier en position de force, ce qui suppose d’abord de renforcer nos capacités productives et nos infrastructures grâce à des investissements massifs.
Or, la posture du Premier ministre éloigne les investisseurs étrangers et fragilise notre crédibilité sur la scène internationale, compromettant ainsi les perspectives de croissance économique dont dépend l’emploi des jeunes et l’amélioration des conditions de vie des populations.
Plus préoccupant encore d’un point de vue institutionnel, on observe des contradictions manifestes et récurrentes entre les orientations affichées par le Président de la République et les prises de position publiques du Premier ministre. Cette dissonance au sommet de l’État crée une confusion néfaste pour la cohérence de l’action publique, affaiblit l’autorité présidentielle et nuit à la lisibilité de la politique gouvernementale, tant pour les citoyens que pour les partenaires internationaux.
Dans un régime semi-présidentiel comme celui du Sénégal, la solidarité gouvernementale et l’alignement stratégique entre le Président et son Premier ministre constituent des conditions sine qua non de l’efficacité de l’exécutif. Lorsque ces conditions ne sont plus remplies, c’est l’ensemble de l’édifice institutionnel qui vacille.
Certains observateurs n’hésitent pas à qualifier l’action du Premier ministre de véritable sabotage de la politique présidentielle, suggérant une volonté délibérée d’empêcher le Président Diomaye Faye de réaliser un bilan positif. Qu’il s’agisse d’une stratégie consciente ou simplement d’une incompatibilité de visions, le résultat demeure le même : une paralysie décisionnelle et une perte de crédibilité de l’État sénégalais.
Le moment historique que traverse le Sénégal exige un Premier ministre d’État au sens plein du terme : un manager aguerri, rompu aux arcanes de l’administration publique, maîtrisant les dossiers financiers complexes dans leur dimension technique et politique, et disposant d’un carnet d’adresses international crédible construit sur la durée. En somme, un homme ou une femme d’État capable de restaurer rapidement la confiance des partenaires économiques tout en défendant fermement et intelligemment les intérêts stratégiques du Sénégal.
Il ne s’agit nullement de nier la légitimité politique ou le charisme d’Ousmane Sonko, qui demeure une figure importante du paysage politique national. Cependant, la légitimité populaire, aussi réelle soit-elle, ne saurait se substituer à la compétence technique et à la culture d’État qu’exige la fonction de Premier ministre. Gouverner ne s’improvise pas ; cela requiert une maîtrise fine des mécanismes institutionnels, une capacité de négociation diplomatique et une aptitude au consensus qui semblent faire défaut dans le cas présent.
Le Président Diomaye Faye se trouve aujourd’hui face à un choix historique qui définira l’orientation de son quinquennat : il doit avoir le courage de limoger le Premier ministre Ousmane Sonko et de constituer un nouveau gouvernement véritablement fidèle à son idéal de paix, d’unité nationale et de stabilité économique. Un gouvernement qui respecte scrupuleusement l’indépendance de la justice, pierre angulaire de tout État de droit digne de ce nom. Un gouvernement qui incarne la cohésion plutôt que la division, le dialogue plutôt que la confrontation stérile, la compétence technique plutôt que le populisme démagogique.
Cette nouvelle équipe gouvernementale devra être composée de personnalités ayant fait leurs preuves dans la gestion publique ou privée, profondément attachées aux valeurs républicaines, et capables de travailler dans un esprit d’apaisement et de rassemblement national. Des femmes et des hommes qui placent résolument l’intérêt général au-dessus des considérations politiciennes à court terme, et qui comprennent que servir l’État exige humilité, professionnalisme et discrétion.
Monsieur le Président Diomaye Faye, l’Histoire, cette juge impartiale et sans appel ne jugera pas votre mandature sur la base de la fidélité politique à des individus ou à des formations partisanes, mais bien sur votre capacité à prendre les décisions courageuses qu’impose l’intérêt supérieur de la Nation. Changer de Premier ministre et former un nouveau gouvernement ne constitue nullement une trahison ou un reniement ; c’est au contraire un acte de gouvernance responsable et mature lorsque les circonstances historiques l’exigent impérieusement.
Vous avez été porté au pouvoir par l’espoir d’un peuple qui aspirait à une rupture avec les pratiques du passé. Vous avez été élu sur la promesse solennelle d’une justice libre et indépendante, d’une économie prospère et inclusive, d’une nation apaisée et unie autour de son destin commun. Ces promesses, qui ont mobilisé des millions de Sénégalais, ne peuvent se concrétiser avec une équipe gouvernementale qui, de facto, sape quotidiennement ces objectifs par son action ou son inaction.
Le Sénégal mérite infiniment mieux que le populisme et les discours clivants qui gangrènent actuellement son espace public. Notre pays mérite une gouvernance pragmatique, professionnelle et véritablement rassembleuse. Pour l’avenir de notre économie, la préservation de nos institutions démocratiques, le respect de nos engagements internationaux, et surtout pour la garantie effective de l’indépendance de notre justice, ce changement s’impose désormais comme une nécessité historique, et non comme un simple choix partisan.
Le Sénégal a longtemps été considéré comme un phare de stabilité démocratique et de maturité politique en Afrique. Il doit retrouver sa place au rang des grandes nations respectées sur la scène internationale. Mais cette ambition légitime ne pourra se réaliser sans un changement profond de cap à la Primature. L’actuel Premier ministre, par ses méthodes, son discours et ses blocages répétés, constitue aujourd’hui le principal obstacle à cette renaissance nationale.
Le temps de la lucidité et du courage politique est venu. Le temps de l’action décisive a sonné. Monsieur le Président Diomaye FAYE le Sénégal républicain vous soutient et attend le décret, acte fondateur qui sauvera la République.

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