Economie
KAOLACK/AFFAIRE DE Dotation D’équipements DE TRAVAUX AUX ARTISANS DE KAOLACK: BAYE MOR GUEYE TALONNE SERIGNE MBOUP POUR UN RELIQUAT DE PLUS DE 11 Millions

BAYE MOR GUÈYE TALONNE SERIGNE MBOUP POUR UN RELIQUAT DE PLUS DE 11 MILLIONS
L’ Affaire des équipements de travail alloués aux artisans de Kaolack, sur la base d’un contrat vente signé entre la Mairie de Kaolack, la chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture (CCiak) et le directeur de la société « Saloum Super Maket International » Baye Mor Guèye a refait surface dans la ville de Kaolack. Il y a moins d’un mois le plaignant Baye Mor Guèye après s’être reféré à l’article 32 du code des collectivités territoriales a saisi le préfet de Kaolack et par conséquent décide de porter cette affaire en justice. Ce Modou Modou sénégalais expatrié en Espagne réclame au Maire de Kaolack un reliquat de 11.850. 000 de Frs restant des 21.850. 000 de Frs qui représentent la valeur marchande de ce lot d’équipements et de matériel d’usage offert sous forme de crédit à intérêt à une catégorie d’artisans de la commune. Quelque soit la finalité dans cette affaire, ce contentieux a poursuivi un long chemin. Il remonte pendant les semaines succédant la nomination de Serigne Mboup à la tête de la municipalité de Kaolack. Le directeur de la société « Saloum Super Maket International » qui a fait la connaissance du Maire de Kaolack lors d’une visite de proximité qu’il effectuait dans un quartier de Kaolack, alors qu’il était en pleine campagne électorale, décida ainsi de le soutenir non pas en qualité de simple électeurs, mais plutôt en tant qu’acteur déployé dans l’action. L’idée de recruter un groupe d’artisans de la commune et battre campagne pour le candidat à la mairie de Kaolack lui est aussitôt venu à l’esprit et la route pour la campagne est grandement ouverte pour cet expatrié sénégalais d’Espagne en vacances au Sénégal. En ces moments là, la collaboration avec Serigne Mboup commençait à porter ses fruits. Elle s’avérait franche et tout marchait à merveilles entre les deux hommes. Malgré les turpitudes mineures jaillissant ça et là sur le plan organisationnel, ce compagnonnage s’est néanmoins poursuivi jusqu’à l’élection de Serigne Mboup à la mairie de Kaolack. Mais a vite pris une tournure plus ambitieuse le jour où le Président de la chambre des métiers de Kaolack de l’époque livra une sortie critique contre le Maire nouvellement élu, Serigne Mboup en l’occurrence qu’il qualifia de responsable hostile à la promotion de l’artisanat local. Ce dernier qui voulait coûte que coûte laver son honneur, a saisi le directeur de « Saloum Super Maket International » pour trouver avec lui une solution à la question de l’artisanat local pour laquelle il essuyait de vives critiques. Puis que son collaborateur Pape Mor Guèye dispose déjà d’une société qui travaille dans la fourniture de matériel aux artisans, ils décidèrent alors de mettre sur pieds un ambitieux programme pour soutenir les artisans. Ce programme consistait à doter à ces personnes du matériel de travail, le temps de trouver autre chose de plus conséquent pour elles. Et ceci sur la demande de Serigne Mboup. Lors d’une réunion de travail qui réunissait certains membres de la chambre de commerce, de la mairie, Serigne Mboup et Baye Mor Guèye, les parties réunies autour de ce programme ont jugé utile de signer un contrat de vente pour offrir plus de pertinence au projet et lui offrir un cadre juridique normal.
UN CONTRAT VENTE QUI DÉVOILE TOUS LES SECRETS DU PARTENARIAT
Malgré un tiraillement à n’en plus finir, le contrat de vente datant du 21 Novembre 2023 est clair. Il a été signé par la CCiak de Kaolack, la Mairie la coopérative « And Taxawou artisans, la société coopérative »Mbook Nieup » et « Saloum Super Maket International ». Dans la rubrique des modalités de paiement, il est clairement défini un accord stipulant « le versement d’un acompte au jour de la signature des présentes fixées à 10 millions de Frs par les parties. La CCiak à cet effet s’engage à titre individuel à procéder au versement de l’accompte convenu des 10 millions de Frs à la signature des présentes. La commune de Kaolack quant à elle s’engage à titre individuel à procéder au versement du reliquat correspondant à la somme de 11.850. 000 Frs. Le versement du reliquat au vendeur par la commune de Kaolack qui accepte est prévu au plutard au mois de Mars 2024. Et par conséquent, le vendeur ne peut réclamer à chacun des clients un montant au-delà de son engagement individuel au regard des présentes ».
A la sortie de cet exercice le Maire Serigne Mboup et le directeur de « Saloum Super Maket International » Baye Mor Guèye décidèrent alors de livrer ces équipements et matériel de travail pour un effectif de huit (8) artisans en activité dans la commune de Kaolack. Baye Mor Guèye au même moment, disposait déjà d’un container avec tout le matériel correspondant stationné au Port de Dakar. Les jours suivants, le container a ensuite été acheminé à Kaolack. D’après certaines sources proches, la cérémonie de réception et distribution de ces équipements, de l’avis des parties ne devait pas passer sous silence. Il fallait alors offrir un cachet particulier à la cérémonie et l’organiser dans la plus grande ferveur.. Ainsi le 29 Décembre 2024, cette activité a été tenue à la mairie de Kaolack. Alors qu’un jour avant, le 28 Décembre 2024 précisément le fournisseur Baye Mor Guèye a reçu son avance sur paiement, soit un chèque de 10 millions de Frs de la chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture (CCiak) de Kaolack. D’ailleurs c’est le seul montant que le plaignant Baye Mor Guèye dit avoir reçu de Serigne Mboup durant toute la durée des transactions. Le reste de l’argent que la mairie de Kaolack doit payer soit un reliquat de 11.850.000 Frs est toujours confisqué pour des raisons que lui-même ignore encore. Du côté des artisans aussi, les bénéficiaires du programme ont reçu les équipements sous forme de crédit à intérêt remboursable tous les mois au guichet de la CCiak à des tarifs mensuels qui leur étaient fixés. Depuis le démarrage des opérations en 2024, les bénéficiaires ont toujours payé à la Cciak, l’unic guichet auquel ils doivent se référer pour rembourser leurs créances. Serigne Mboup pour sa part réfute toute reconnaissance de dette vis-à-vis de son ancien collaborateur Baye Mor Guèye. Donnant ainsi sa version des faits, il a tenu ces propos » Baye Mor Guèye est un frère à moi. Seulement il s’est avéré que c’est la chambre de commerce elle-même qui s’est donné l’initiative de le soutenir financièrement son projet en lui octroyant des fonds, lui et ses collaborateurs artisans. La mairie à l’époque n’avait offert aucune ressource concernant cette opération. Ces artisans refusent de payer. Si le directeur de « Saloum Super Maket International » veut entrer dans ses fonds, il n’a qu’à aller demander aux artisans de le payer. C’est vrai que la mairie lui doit une somme dérisoire. Mais là aussi le payeur municipal refuse tout paiement à une personne privée sauf en cas d’appel d’offre » a t-il évoqué dans sa riposte