Discours de reconnaissance prononcé par Abdou Lèye Ndiaye le jour de l’anniversaire de Cherif Ismael Aidara Directeur du Magazine Panafricain Confidentiel Afrique

DISCOURS POUR L’ANNIVERSAIRE DE NOTRE DOYEN,
LE JOURNALISTE ET DIRECTEUR DE CONFIDENTIEL AFRIQUE**
Mesdames, Messieurs,
Chers confrères, chères consœurs,
Distingués invités,
Aujourd’hui, nous célébrons bien plus qu’une date dans un calendrier.
Nous célébrons un homme, un parcours, un exemple.
Nous célébrons l’anniversaire d’un doyen dont la présence, la rigueur et la générosité ont marqué et continuent de marquer le paysage médiatique africain : le directeur de Confidentiel Afrique.
Il est un professionnel accompli, un journaliste de grande rigueur, toujours prêt à nous accompagner, à nous conseiller, à nous rappeler les bonnes pratiques et les règles de cette noble profession.
Il n’enseigne pas seulement par les mots, mais surtout par l’exemple, la droiture et la constance.
C’est aussi un homme profondément généreux. Il partage tout ce qu’il a, sans calcul, sans retenue. Il n’aime pas la solitude et préfère la chaleur humaine, la fraternité, les moments où les cœurs se rapprochent.
Le célèbre rendez-vous du plat “Ubpaila” des vendredis après la prière de Jumma en est une illustration parfaite : un moment qu’il a créé, entretenu, offert, pour que les confrères se retrouvent autour de la table, dans la joie et le partage.
Et je veux le dire clairement : c’est grâce à lui que beaucoup d’entre nous se connaissent aujourd’hui. Grâce à lui, des liens se sont tissés, des amitiés sont nées, et pour ceux qui se connaissaient déjà, ces moments ont renforcé leurs relations. Il est un véritable rassembleur, un homme qui unit plutôt qu’il ne divise.
Sur le plan spirituel, il est un homme pieux, un croyant sincère dont les journées sont rythmées par les heures de prière. Il formule des invocations pour tous, même pour ceux qui ont quitté ce monde. Sa spiritualité dépasse sa propre personne ; elle touche, réconforte et éclaire.
Et permettez-moi de souligner que le fait que son anniversaire tombe aujourd’hui, un vendredi, jour béni dans l’Islam, n’est pas un hasard.
Le vendredi est un jour de lumière, un jour de rassemblement, un jour où les prières sont exaucées. Quel symbole plus parfait pour un homme dont la foi, la générosité et le rassemblement sont des piliers de la vie ?
Dieu ne fait rien au hasard.
Sa fidélité inébranlable envers Serigne Touba et son amour profond pour les Khassida de Khadim Rassoul ne sont plus à démontrer.
Et comment oublier ce symbole fort : après le rappel à Dieu de son épouse, Sokhna Ramatoulaye Diagne, le très célèbre Khassida Mouwahibou Nafikh reposait encore sur sa table, témoin silencieux de leur communion spirituelle et de leur attachement à la voie des Saints.
À vrai dire, les mots sont insuffisants pour décrire un homme qui incarne autant de qualités : la loyauté, la générosité, la sagesse, l’humilité, la foi, l’humanisme.
Que Dieu le garde longtemps parmi nous.
Qu’Il lui accorde une longue vie pleine de santé, de lumière et de bénédictions.
Car nous, jeunes professionnels de l’information et de la communication, avons encore besoin de profiter de son expérience, de son vécu, de sa sagesse et de son regard si juste sur le monde.
Ses productions nous inspirent, nous instruisent, nous font voyager à travers l’Afrique et le monde sans jamais quitter notre bureau.
Et même si « nul n’est prophète chez soi », il est évident que le milieu médiatique a besoin de lui,
que le Sénégal a besoin de lui,
et que l’Afrique a besoin de lui pour s’affirmer et s’élever dans le concert des grandes nations.
En ce jour béni, nous lui disons simplement :
Merci.
Que Dieu vous protège.
Et joyeux anniversaire, Doyen.



