Dialogue Nationale: La VOIX DE LA SOUMISSION OU DU RADICALISME(AMADOU DIOUF)

DIALOGUE NATIONAL : LA VOIE DE LA SOUMISSION OU DU RADICALISME (PAR AMADOU DIOUF)
Le Dialogue national, à l’appel du Président Bassirou Diomaye Faye, prévu ce 28 mai sonne comme un dernier avertissement à l’endroit de la classe politique sénégalaise et même des autres entités se réclamant de la société civile.
En effet, ce Dialogue sera l’occasion pour les tenants actuels du pouvoir de compter leurs amis et, évidemment, leurs ennemis. Répondre au Dialogue serait donc synonyme d’acceptation d’un apaisement, mieux d’une soumission à l’égard du régime Diomaye/Sonko. Le refus, une défiance voir un radicalisme.
Cette situation résulte d’une partition manichéenne de l’espace public entre les bons et les mauvais. Entre ceux qui soutiennent ou se mettent à plat vendre face au régime et ceux qui ont décidé de combattre, vent debout. Entre les soumis et les insoumis.
Il y aura donc un avant et un après Dialogue. Car à l’issue de ce conclave, on assistera à une redistribution des cartes. L’échiquier politique va profondément changé de configuration. Fait notoire : les rangs de l’opposition radicale vont se dégarnir. Certains vont effectuer le saut, pieds et poings liés, dans le royaume pastéfien. D’autres s’installeront à la lisière en attendant l’appel de la Couronne. Tandis que le reste va camper sur sa position.
Mais ce dernier lot, constitué essentiellement de l’APR et ses alliés dans Benno Bokk Yaakaar (ou ce qu’il en restera) devra se préparer à vivre le pire. Ils seront poursuivis et traqués (et cela a déjà commencé) jusque dans leur dernier retranchement. La conviction, l’engagement et la détermination seront alors les seules armes qui leur resteront.
En attendant le Grand Soir.
Bientôt !